«Ennui et tristesse… A qui donnerai-je la main / A l’heure où plus rien ne nous leurre? / Désirs? A quoi bon désirer constamment et en vain? / Et l’heure s’en va – la meilleure. Aimer – mais qui donc? A quoi bon – ces amours pour un jour? / Que dure l’amour le plus tendre?...»
«Adieu, pays mangé des puces! / Pays de serfs, pays de grands! / Adieu, gendarmes bleu de Prusse, / Adieu, esclaves-paysans! Peut-être que ces monts de glace / Me cacheront à tes pachas, / A leur regard qui tout embrasse, / A leur pouvoir au trop long bras.»
«Blessé à mort, par un midi de flamme, / Dans un vallon du sombre Daguestan / Je reposais. Mon corps rendait mon âme. / En lentes gouttes s’écoulait mon sang. Abandonné aux serres des rapaces, / Seul je gisais au pied des fauves monts / Et le soleil brûlait ma pâle face / Sans m...»
«Dors, mon bel enfant! Silence! / Clos tes doux beaux yeux. / Sous la lune se balance / Ton berceau d’osier. Je te conterai des contes, / Chanterai des chants; / A qui dort la nuit est prompte. / Dors, mon bel enfant. Vagues roulent, perles pleuvent. / Tout velu, tout noir, / Un T...»