Je te quitte, adieu, ami fidèle,
Ami, que je porte dans mon cœur.
La séparation n’est pas cruelle
Qui promet une rencontre, ailleurs.
Evitons les mains, le mot suprême.
Sans chagrin, sans froncer les sourcils.
Quoi, mourir n’est pas un vrai problème.
Vivre — hélas — n’est pas nouveau, aussi...
До свиданья, друг мой, до свиданья.
Милый мой, ты у меня в груди.
Предназначенное расставанье
Обещает встречу впереди.
До свиданья, друг мой, без руки, без слова,
Не грусти и не печаль бровей, —
В этой жизни умирать не ново,
Но и жить, конечно, не новей.
«"Au-dessus des restaurants, le soir, / L’air est épais, sauvage et lourd, / Et règne sur les cris d’ivrognes / Un souffle de printemps malsain. Au-dessus des rues poussiéreuses, / De l’ennui des villégiatures, / Luit le bretzel du boulanger, / Un enfant pleure quelque part. E...»
«Mon pauvre, mon lointain ami! / Comprends à l’heure d’insomnie, / A l’instant de mélancolie, / Mystérieusement, inlassablement, / Ce mal qui me détruit... / Pourquoi dans cette poitrine que tout oppresse / Tant de douleur et de tristesse? / Et les phares tellement inutiles, /...»
«Dans un désert avare et stérile, / Sur un sol calciné par le soleil, / L’antchar, tel une vedette menaçante, / Se dresse unique dans la création. La nature, dans ces plaines altérées, / Le planta au jour de sa colère, / Abreuvant de poison ses racines / Et la pâle verdure de ...»
«Fleurette sans parfum, flétrie / En ce vieux livre où nul ne lit, / Mon âme en te voyant s’emplit / D’une inquiète rêverie. Où t’ouvris-tu? sons quelle aurore? / Pour plus d’un jour? ou sans demain? / Une étrangère ou tendre main / Te mit-elle où tu meurs encore, En so...»