«De nos plaisirs passés nous avons vu la fin, / Mais pour le cœur en deuil, le deuil même est un baume. / Quoi ? Tout n’est donc qu’un rêve et nos pleurs seraient vains? / Et notre pauvre vie ne serait qu’un fantôme? / Qu’un chemin tortueux pour mener au néant? / Non, c’est ...»
«Tout mais ne pas devenir fou. / Plutôt errer, plutôt les loups, / Les coups, la faim, le froid; / Non que je tienne à ma raison: / Oh, quelle joie, quel abandon / Si j’oubliais son poids! / / Fou, si l’on pouvait me laisser / Libre, on me verrait m’...»
«La coupe est pleine à déborder / Nous étouffons sans liberté, / Sans joie… La nuit n’a pas de fin… / Ah ! Que l’orage éclate enfin! / / Qu’il soulève les mers profondes! / Sur les champs, qu’il siffle, qu’il gronde! / Et cette coupe trop amère, / Ah ! qu’il la»
«Non, crois-moi, n’être rien est un bien en ce monde: / A quoi bon le savoir, le désir de la gloire, / Le talent ou l’ardent amour de vivre libre / Si nous ne pouvons pas en faire usage? / Enfants du Nord, Comme le font nos plantes, / A peine en fleur, nous nous sentons faner... / S...»