Сhagane, ma chere Chagane!
Puisque je suis l’homme boreal,
Je te narrai du champ estival,
De la lune et du seigle ondule.
Сhagane, ma chere Chagane!
Et car je suis l’homme boreal,
Et ma lune est plus grande cent fois,
Soit-il beau le paysage chirazois,
Il n'est pas mieux que ma terre natale.
C’est parce que je suis l’homme boreal.
Je te narrai du champ estival,
Mes cheveux sont du seigle ondule,
Si tu veux tu pourrais les lier
Et tu ne me ferras jamais mal.
Je te narrai du champ estival,
Tu devineras par mes cheveux
Du seigle sous la lune aux cieux.
Ma petite fille, plaisante et souris!
Mais ne touche pas mon souvenir
Du seigle sous la lune aux cieux.
Сhagane, ma chere Chagane!
La jeune fille existe au nord
Et elle te ressemble tres fort,
Elle, peut-etre se souvient nos journees,
Chagane, ma chere Chagane!
Шаганэ ты моя, Шаганэ!
Потому что я с севера, что ли,
Я готов рассказать тебе поле,
Про волнистую рожь при луне.
Шаганэ ты моя, Шаганэ.
Потому что я с севера, что ли,
Что луна там огромней в сто раз,
Как бы ни был красив Шираз,
Он не лучше рязанских раздолий.
Потому что я с севера, что ли?
Я готов рассказать тебе поле,
Эти волосы взял я у ржи,
Если хочешь, на палец вяжи —
Я нисколько не чувствую боли.
Я готов рассказать тебе поле.
Про волнистую рожь при луне
По кудрям ты моим догадайся.
Дорогая, шути, улыбайся,
Не буди только память во мне
Про волнистую рожь при луне.
Шаганэ ты моя, Шаганэ!
Там, на севере, девушка тоже,
На тебя она страшно похожа,
Может, думает обо мне...
Шаганэ ты моя, Шаганэ!
«Dans la brume un monde s’élance — nomade: / Sur la terre ennuitée errance — des arbres / Le vin d’or en train de monter — aux grappes / De maison en maison tournée — d’étoiles / Les cours d’eau à rebours inclinent — à fuir / Et moi je veux sur ta poitrine — dormir»
«Attends-moi, attends sans cesse, / Résistant au sort; / Par la pluie et tristesse, / Attends-moi encore! / Attends-moi par temps de neige / Et par les chaleurs; / Lorsque les regrets s'allègent / Dans les autres coeurs. / Quand, des lontaines contrées, / Sans lettre longtemps, /...»
«Attends-moi, je reviendrai / Attends sans faiblesse. / Même avec de lourds regrets / Quand il pleut sans cesse / Attends-moi par le beau temps, / Par la neige aussi. / Attends-moi, attends longtemps, / Quand d’autres m’oublient. Quand bien même mère et fils / Me verraient per...»
«La voile blanche solitaire / Sur le brouillard bleuté des flots ! / Que cherche-t-elle au loin des terres, / Que laisse-t-elle dans son dos ? / / La vague écume, la tempête / Gronde, la nuit oscille et geint… / De quel bonheur est-elle en quête / Ou quel bonheur fuit-elle enfi...»