Les mains crispées sous le voile sombre...
«Pourquoi es-tu si pale aujourd’hui?»
— Parce que je lui ai fait boire
Jusqu’a l’ivresse une amère douleur.
Comment l’oublier ? Il est sorti, il titubait,
La bouche tordue par la souffrance.
Sans toucher a la rampe, j’ai couru,
J’ai dévale l’escalier jusqu’a la porte.
Le souffle court, j’ai crie: «Ce n’est pas vrai.
Il ne s’est rien passe. Si tu pars, je meurs.»
Il a souri, calme, sinistre.
Il m’a dit: «L’air va te faire du mal.»
Сжала руки под темной вуалью...
«Отчего ты сегодня бледна?» —
Оттого, что я терпкой печалью
Напоила его допьяна.
Как забуду? Он вышел, шатаясь,
Искривился мучительно рот...
Я сбежала, перил не касаясь,
Я бежала за ним до ворот.
Задыхаясь, я крикнула: «Шутка
Все, что было. Уйдешь, я умру».
Улыбнулся спокойно и жутко
И сказал мне: «Не стой на ветру».
«Nous buvons la coupe de la vie / Tout en fermant les yeux, / Et nous mouillons ses bords dorés / Avec nos propres larmes. Devant la mort quand de nos yeux / Tombera le bandeau, / Que tout ce qui nous séduisait / Le suivra dans sa chute, Nous comprendrons qu’elle était vide, / Ce...»
«Au revoir, mon cher! Au revoir! / Ami, je t'ai dans ma poitrine! / Nous nous quittons; de nous revoir / Un espoir déjà se devine... Sans mots, sans main serrée, en route! / Ton front, pourquoi le rembrunir? / Pas plus que de vivre, sans doute, / Il n'est pas nouveau de mourir.»
«Je te quitte, adieu, ami fidèle, / Ami, que je porte dans mon cœur. / La séparation n’est pas cruelle / Qui promet une rencontre, ailleurs. Evitons les mains, le mot suprême. / Sans chagrin, sans froncer les sourcils. / Quoi, mourir n’est pas un vrai problème. / Vivre — héla...»
«Au revoir, mon ami, au revoir, / Très cher, en moi tu es enraciné, / La séparation prédestinée / Nous promet rencontre à plus tard. Au revoir, mon ami, sans main serrée, sans mot. / Garde l’œil sec: ni chagrin, ni souci — / Mourir n’est pas nouveau dans cette vie, / Mais v...»