Au déclin de l’âge, sur la pente des monts
J’ai taillé ton portrait dans le roc.
Plus sûrs que la plume gracile,
La hache, le pic et la cognée.
Au pays du gel et des mâles
Et des visages tôt burinés,
Sans espoir, simple vanité,
Les traits d’une femme j’ai évoqués.
Lors, dans l’anneau de neige
J’ai serti ton profil de pierre.
Puis redoutant l’obsédant regret
J’ai celé l’anneau dans le ciel.
На склоне гор, на склоне лет
Я выбил в камне твой портрет.
Кирка и обух топора
Надежней хрупкого пера.
В страну морозов и мужчин
И преждевременных морщин
Я вызвал женские черты
Со всем отчаяньем тщеты.
Скалу с твоею головой
Я вправил в перстень снеговой,
И, чтоб не мучила тоска,
Я спрятал перстень в облака.
«1 / / Soir noir. / Neige blanche. / Il vente, il vente! / On ne tient pas sur ses jambes. / Il vente, il vente! / Sur toute la terre de Dieu! / / Le vent moire / La neige blanche. / Sous la neige — la glace. / Et l’on glisse. Que c’est pénible! / Tous les piétons ...»
«Vous êtes des millions. Et nous sommes innombrables comme les nues ténébreuses. / Essayez seulement de lutter avec nous! / Oui, nous sommes des Scythes, des Asiatiques / Aux yeux de biais et insatiables! / / À vous, les siècles. À nous, l’heure unique. / Valets dociles, / Nous...»
«Je savais, j’étais dans ton rêve / Et je n’ai pu m’endormir. / Une lueur bleue et terne / m’indiquait le chemin à suivre. Tu voyais le parc royal, / Le blanc palais orné d’or, / Le contour des grilles noires, / Les marches de pierre sonores.. Tu allais cherchant ton chemi...»
«Amère, tu prédis l’avenir, et tu as baissé les bras, / Une mèche s’est collée à ton front exsangue, / Et tu souris — ce sourire vermeil / A séduit plus d’une abeille / Et troublé plus d’un papillon. Comme ils sont clairs, tes yeux de lune ; ton regard / Qui voit au loin ...»