Sous un saule enlacé de lierre
Nous avons fui l’intempérie.
D’un manteau je nous ai couverts,
Et je t’enlace moi aussi.
Mais non, c’est le houblon d’ivresse
Qui étreint le saule plutôt.
Il vaudrait mieux que je m’empresse
D’étendre sous nous le manteau.
Под ракитой, обвитой плющом,
От ненастья мы ищем защиты.
Наши плечи покрыты плащом,
Вкруг тебя мои руки обвиты.
Я ошибся. Кусты этих чащ
Не плющом перевиты, а хмелем.
Ну так лучше давай этот плащ
В ширину под собою расстелем.
«"Au-dessus des restaurants, le soir, / L’air est épais, sauvage et lourd, / Et règne sur les cris d’ivrognes / Un souffle de printemps malsain. Au-dessus des rues poussiéreuses, / De l’ennui des villégiatures, / Luit le bretzel du boulanger, / Un enfant pleure quelque part. E...»
«Mon pauvre, mon lointain ami! / Comprends à l’heure d’insomnie, / A l’instant de mélancolie, / Mystérieusement, inlassablement, / Ce mal qui me détruit... / Pourquoi dans cette poitrine que tout oppresse / Tant de douleur et de tristesse? / Et les phares tellement inutiles, /...»
«Dans un désert avare et stérile, / Sur un sol calciné par le soleil, / L’antchar, tel une vedette menaçante, / Se dresse unique dans la création. La nature, dans ces plaines altérées, / Le planta au jour de sa colère, / Abreuvant de poison ses racines / Et la pâle verdure de ...»
«Fleurette sans parfum, flétrie / En ce vieux livre où nul ne lit, / Mon âme en te voyant s’emplit / D’une inquiète rêverie. Où t’ouvris-tu? sons quelle aurore? / Pour plus d’un jour? ou sans demain? / Une étrangère ou tendre main / Te mit-elle où tu meurs encore, En so...»