«Adieu, pays mangé des puces! / Pays de serfs, pays de grands! / Adieu, gendarmes bleu de Prusse, / Adieu, esclaves-paysans! Peut-être que ces monts de glace / Me cacheront à tes pachas, / A leur regard qui tout embrasse, / A leur pouvoir au trop long bras.»
«Blessé à mort, par un midi de flamme, / Dans un vallon du sombre Daguestan / Je reposais. Mon corps rendait mon âme. / En lentes gouttes s’écoulait mon sang. Abandonné aux serres des rapaces, / Seul je gisais au pied des fauves monts / Et le soleil brûlait ma pâle face / Sans m...»
«Dors, mon bel enfant! Silence! / Clos tes doux beaux yeux. / Sous la lune se balance / Ton berceau d’osier. Je te conterai des contes, / Chanterai des chants; / A qui dort la nuit est prompte. / Dors, mon bel enfant. Vagues roulent, perles pleuvent. / Tout velu, tout noir, / Un T...»
«Je sius a toi, patrie bienaimée! / Mai quel amour mystérieux. / Ni ta tonnante renommée, / Ni ton repos confiant et orgueilleux, / Ne ton passé, chanté par nos nourrices, / Ne m’attendrissent, ni ne me ravissent. Mais je chéris, si tu savais comment! / Tes vastes champs dans leu...»