Vous, qui vous promenez d'orgie en orgie,
Qui avez des bains et des waters bien chauds
N'avez-vous pas honte à voir dans les journaux
Les citations pour la croix de Saint-Georges.
Le savez-vous, les bornés, les nombreux
Vous, qui pensez à comment bouffer mieux,
A l'instant si une bombe n'arrache
Sa jambe au lieutenant Petrov?
Et si lui, conduit à l'abattoir
Il voyait du fond de ses blessures
Comment d'une lèvre luisante de graisse
Egrillards vous fredonnez Sévérianine.
A vous, donc, amateurs de filles et de table,
Donner sa vie pour votre seul plaisir?
J 'aime encore mieux dans un bar à des putes
Servir du jus d'ananas.
Вам, проживающим за оргией оргию,
имеющим ванную и теплый клозет!
Как вам не стыдно о представленных к Георгию
вычитывать из столбцов газет?!
Знаете ли вы, бездарные, многие,
думающие нажраться лучше как, —
может быть, сейчас бомбой ноги
выдрало у Петрова поручика?..
Если б он, приведенный на убой,
вдруг увидел, израненный,
как вы измазанной в котлете губой
похотливо напеваете Северянина!
Вам ли, любящим баб да блюда,
жизнь отдавать в угоду?!
Я лучше в баре блядям буду
подавать ананасную воду!
«"Au-dessus des restaurants, le soir, / L’air est épais, sauvage et lourd, / Et règne sur les cris d’ivrognes / Un souffle de printemps malsain. Au-dessus des rues poussiéreuses, / De l’ennui des villégiatures, / Luit le bretzel du boulanger, / Un enfant pleure quelque part. E...»
«Mon pauvre, mon lointain ami! / Comprends à l’heure d’insomnie, / A l’instant de mélancolie, / Mystérieusement, inlassablement, / Ce mal qui me détruit... / Pourquoi dans cette poitrine que tout oppresse / Tant de douleur et de tristesse? / Et les phares tellement inutiles, /...»
«Dans un désert avare et stérile, / Sur un sol calciné par le soleil, / L’antchar, tel une vedette menaçante, / Se dresse unique dans la création. La nature, dans ces plaines altérées, / Le planta au jour de sa colère, / Abreuvant de poison ses racines / Et la pâle verdure de ...»
«Fleurette sans parfum, flétrie / En ce vieux livre où nul ne lit, / Mon âme en te voyant s’emplit / D’une inquiète rêverie. Où t’ouvris-tu? sons quelle aurore? / Pour plus d’un jour? ou sans demain? / Une étrangère ou tendre main / Te mit-elle où tu meurs encore, En so...»