Maçon, maçon en blouse blanche,
Que construis-tu là — pour qui donc?
— Va-t-en plutôt, toi qui déranges,
Nous bâtissons une prison.
Maçon, maçon à la bonne truelle,
Qui, là-dedans, va sangloter?
— Pour sûr, riche, ni toi ni ton frère,
Peu vous importe de voler.
Maçon, maçon, là, les nuits froides,
Qui les passera sans dormir?
— Mon fils peut-être, ouvrier comme moi;
La misère aime à s’appauvrir.
Maçon, maçon, il apprendra sans doute
Qui portait la brique autrefois?
— Prends garde... on se perd à quitter sa route:
Nous tous n’ignorons rien. Tais-toi.
— Каменщик, каменщик в фартуке белом,
Что ты там строишь? кому?
— Эй, не мешай нам, мы заняты делом,
Строим мы, строим тюрьму.
— Каменщик, каменщик с верной лопатой,
Кто же в ней будет рыдать?
— Верно, не ты и не твой брат, богатый.
Незачем вам воровать.
— Каменщик, каменщик, долгие ночи
Кто ж проведет в ней без сна?
— Может быть, сын мой, такой же рабочий.
Тем наша доля полна.
— Каменщик, каменщик, вспомнит, пожалуй,
Тех он, кто нес кирпичи!
— Эй, берегись! под лесами не балуй...
Знаем всё сами, молчи!
«"Au-dessus des restaurants, le soir, / L’air est épais, sauvage et lourd, / Et règne sur les cris d’ivrognes / Un souffle de printemps malsain. Au-dessus des rues poussiéreuses, / De l’ennui des villégiatures, / Luit le bretzel du boulanger, / Un enfant pleure quelque part. E...»
«Mon pauvre, mon lointain ami! / Comprends à l’heure d’insomnie, / A l’instant de mélancolie, / Mystérieusement, inlassablement, / Ce mal qui me détruit... / Pourquoi dans cette poitrine que tout oppresse / Tant de douleur et de tristesse? / Et les phares tellement inutiles, /...»
«Dans un désert avare et stérile, / Sur un sol calciné par le soleil, / L’antchar, tel une vedette menaçante, / Se dresse unique dans la création. La nature, dans ces plaines altérées, / Le planta au jour de sa colère, / Abreuvant de poison ses racines / Et la pâle verdure de ...»
«Fleurette sans parfum, flétrie / En ce vieux livre où nul ne lit, / Mon âme en te voyant s’emplit / D’une inquiète rêverie. Où t’ouvris-tu? sons quelle aurore? / Pour plus d’un jour? ou sans demain? / Une étrangère ou tendre main / Te mit-elle où tu meurs encore, En so...»