Comme l'immobile masque en cire
La peine m'a fige mes traits.
Vivante — rien je ne desire,
Mourante — rien ne regretterai.
Comment oterais-je cette chaine en ferre
Dont les chainons son en mensonge?
Je suis muette et solitaire,
La nuit est close et je songe, —
Je songe que m'ait menti mon Maitre,
Que sur la Greve on m'ait brulee,
Que seules m'aient pu faire renaitre
Ni le Saint-Graal ensorcele,
Ni l'herbe sacree des cimetieres,
Ni le magique Escalibour,
Mais les herautes de vie legeres —
Tes melodieuses paroles d'amour.
Давно, как маска восковая,
Мне на лицо легла печаль —
Среда живых я не живая,
И, мертвой, мира мне не жаль.
И мне не снять железной цепи,
В которой звенья изо лжи,
Навек одна я в темном склепе,
И свечи гаснут… О, скажи,
Скажи, что мне солгал Учитель,
Что на костре меня сожгли…
Пусть я пойму, придя в обитель,
Что воскресить меня могли
Не кубок пламенной Изольды,
Не кладбищ тонкая трава,
А жизни легкие герольды —
Твои певучие слова.
«Au revoir, mon cher! Au revoir! / Ami, je t'ai dans ma poitrine! / Nous nous quittons; de nous revoir / Un espoir déjà se devine... Sans mots, sans main serrée, en route! / Ton front, pourquoi le rembrunir? / Pas plus que de vivre, sans doute, / Il n'est pas nouveau de mourir.»
«Je te quitte, adieu, ami fidèle, / Ami, que je porte dans mon cœur. / La séparation n’est pas cruelle / Qui promet une rencontre, ailleurs. Evitons les mains, le mot suprême. / Sans chagrin, sans froncer les sourcils. / Quoi, mourir n’est pas un vrai problème. / Vivre — héla...»
«Au revoir, mon ami, au revoir, / Très cher, en moi tu es enraciné, / La séparation prédestinée / Nous promet rencontre à plus tard. Au revoir, mon ami, sans main serrée, sans mot. / Garde l’œil sec: ni chagrin, ni souci — / Mourir n’est pas nouveau dans cette vie, / Mais v...»
«Au revoir, mon ami, au revoir, / Dans mon cœur, je te garde à jamais. / C’est une autre rencontre plus tard / Que l’adieu fatidique promet. Au revoir, mon ami, sans mots, sans soupirs, / Que tes sourcils ne s’affligent pas trop: / Il n’est pas neuf ici bas de mourir, / Mais vi...»